Le comité de défense des enseignants contractuels au Maroc a dénoncé les poursuites judiciaires et les jugements visant les enseignants protestataires, soulignant que ces condamnations cautionnaient « l’autoritarisme et les abus » de l’Etat marocain.

Le comité de soutien et de défense des enseignants contractuels a tenu une conférence de presse à Rabat pour faire la lumière sur les jugements et poursuites judiciaires contre les enseignants, sous le slogan « Tous pour l’annulation des jugements injustes et des poursuites judiciaires abusives contre les enseignants sous contrat imposé ».

La conférence a été organisée mardi, à la veille de la comparution de 15 enseignants contractuels devant le tribunal de première instance de Rabat, pour leur participation à une manifestation organisée en mars denier, à l’appel de leur coordination.

Le membre du comité de défense des enseignants contractuels, Abdeslam Echaouch a dénoncé les condamnations et poursuites judiciaires contre les enseignants, faisant part de son espoir de voir la Cour d’appel remédier aux défaillances du tribunal de première instance de Rabat.

Le comité de soutien et de défense des enseignants contractuels au Maroc avait annoncé la tenue d’un sit-in de solidarité, mercredi, avec les enseignants contractuels devant comparaître devant le tribunal de première instance de Rabat.

Il est à rappeler qu’au début du mois de mars dernier, les forces de sécurité marocaines ont arrêté 25 enseignants lors d’une manifestation dans la capitale Rabat, parmi lesquels 10 ont été déférés devant la Cour d’appel et 15 autres ont été convoqués pour comparaître devant le tribunal de première instance.